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lire : VIEILLE - 2017
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Un récit d'une actualité permanente...

 

Début de la première partie :

https://admin.over-blog.com/1531459/write/90232755

 

Début de la seconde partie :

https://admin.over-blog.com/1531459/write/90262624

 

A demander sur place, à Paris, à la librairie :

Violette & Co  (nouvelle adresse) :

01 88 61 23 82 - 52 rue J.P. Timbaud - 75011

 

Les mots à la bouche :

https://motsbouche.com

01 42 78 88 30 - 37 rue St-Ambroise - 75011

 

La belle lurette :

https://fr-fr.facebook.com/

01 44 61 19 96 - 26  rue Saint-Antoine - 75004

 

Les  commentaires :

 

J'ai lu le livre sans pouvoir le reposer, sauf pour dormir. C'est un témoignage vrai et poignant sur ce que nous connaissons de cet EHPAD et ça me touchait d'autant plus que je pouvais mettre des visages sur les personnages. Mais c'est avant tout une très belle et pudique lettre d'amour à ta mère. On aimerait remonter le temps et pouvoir mieux la connaître. Merci pour ce moment. Patricia S. ( 25 mars 2017 )

 

J'ai lu le livre d'une traite, jusqu'à une heure du matin, tellement j'étais passionnée. C'est un livre bien écrit, d'une intelligence remarquable et d'une sensibilité psychologique exceptionnelle sur le personnel de santé de cette maison de retraite et leurs patients, hommes et femmes captifs, dans une détresse sans nom. C'est génial d'avoir eu l'idée de prendre en notes ce que disait ta mère. J'admire ton empathie pleine d'humanité et les moments moins glorieux qui en font partie, parce que c'est inhumain de demander tant aux proches dans un univers pareil, si dissimulé sur ce qui s'y passe réellement et hostile dès la moindre rébellion, ou demande pas dans les clous. J'ai aussi beaucoup aimé que tu n'oublies pas les évènements "extérieurs" de notre époque (attentats islamistes et guerres féroces) faisant plus ou moins un fond aux barbares maltraitances de la maison de retraite. A part ça, on n'en sort pas indemne et l'avenir qui nous attend est bien angoissant. Mieux armées pour y faire face ? C'est pas tellement évident, mais la lucidité aide à mieux combattre les pensées noires. Catherine D. ( 13 mars 2017)

 

J'ai commencé hier soir et je n'ai pas pu lâcher le récit avant la fin tout-à-l'heure à 15h 30 ! Combien j'ai reconnu les situations, même s'il y a des variantes ! C'est super bien écrit, c'est sobre, on regrette qu'il n'y ait pas une diffusion plus large auprès des pouvoirs publics, dans la presse, bref. Bravo, merci pour ce témoignage, on se sent moins seul. Danielle F. (23 mars 2017)

 

https://alzheimertemoignage.wordpress.com/2017/03/23/vieille-un-recit-poignant-a-lire-durgence/

 

VIEILLE - Patricia Duthion - © Raga éditions -  14 €

 

 Tous les livres sont vendus : Fin du dépôt

  www.violetteandco.com  (ancienne adresse)

 01 43 72 16 07 - 102 rue de Charonne - 75011

 

www.librairielesnouveautes.com

01 72 34 66 03 - 45 bis rue du Fbg du Temple - 75010

 

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01 42 77 56 20 - 39 rue de Bretagne - 75003

 

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Fluctuat nec mergitur

(La devise de la ville de Paris : "Le bateau tangue mais ne coule pas")

"Qu'est-ce qu'on fait quand le bateau coule ? Dites-moi, parce que moi je ne sais pas, et il coule!".  L'EHPAD de la Ville de Paris (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) où vivait ma mère est à la dérive. 

Je pense au Concordia, à ses passagers affolés sur le pont tandis que le capitaine s'éloigne dans le canot de sauvetage. Toutes proportions gardées. Je pense à ma mère fermant les yeux sous la caresse du soleil après m'avoir répondu : "Ça va.... A part ça, ici, c'est l'enfer". Toutes proportions gardées.

 

Que faire sinon alerter les autorités compétentes ? Le Défenseur des droits, l'Agence régionale pour la santé, le Centre d'action sociale, la Mairie de Paris, le Ministère de la santé... la famille, les amis, les collègues... témoigner, tweeter, bloguer... 
Que faire quand la nouvelle Direction hérite, dit-on, d'un trou de 800.000 euros (5 millions pour l'ensemble des 15 EHPAD) qu'il s'agit de résorber ? Quand une pétition pour alerter sur le manque de personnel médical et soignant se perd dans les couloirs ou sous une pile de dossiers ? Quand le personnel en vient à faire grève pour manque d'effectifs ?
Le vernis craque de toutes parts, les détails sordides sautent aux yeux des habitués qui n'ont pas renoncé à accompagner leur parent, jour après jour, heure après heure, dans cette fin de vie qu'ils n'ont pas voulue pour eux, que personne ne voudrait pour soi.

 

Je repense à ce médecin référent qui s'obstinait à garder la main sur sa patiente jusqu'à l'absurde, jusqu'à proposer une énième prise de sang alors que la malheureuse errait déjà à demi dans un entre-temps inconnu des bons vivants ?
Je repense à ce dîner lorsque, gavée d'un bol de potage et d'un yaourt dans les dix minutes réglementaires, la mixture blanche et verte dans sa bouche qui n'avait pas le temps de se refermer avait fini par l'étouffer et provoquer une quinte de toux impressionnante soulignée par le sourire perfide de l'aide-soignante... Mais quoi, vous pouvez avaler un repas en dix minutes, vous ?
Je repense aussi à cette aide-soignante pleine d'humanité qui, au risque d'être mise au ban par ses collègues, m'avait permis de l'assister, d'apprendre quelques bons gestes, comme placer les bras sous les genoux pliés pour ne pas lui démantibuler les épaules en la remontant sur ses oreillers.

 

Ma mère disait : "Bon. Elles font ce qu'elles ont à faire avec les vieux, c'est tout". Depuis longtemps elle quittait son corps et les humiliations qui y étaient attachées pendant le "change" car, oui, on vous inflige le port de couches même si vous n'êtes pas incontinent, parce qu'il n'y a pas de personnel pour vous accompagner aux toilettes, alors tant pis pour la souffrance d'avoir à s'obliger d'uriner sur soi quand votre bonne éducation vous l'interdit, tant pis si les "changes" sont passés de trois à deux par jour, tant pis si vous devez supporter l'odeur de vos excréments et la grimace de l'intérimaire qui vous change.
C'en est fini aujourd'hui pour elle de toutes ces misères, elle a largué les amarres, en douceur grâce à un médecin qui a eu un diagnostic pertinent et une écoute attentive. Mais je pense à ceux qui continuent de subir le joug des prescripteurs de neuroleptiques à outrance, les grands ordonnateurs des chutes à répétition, des coquards mystérieux, des hématomes à longueur de bras et de jambes, pour qui tout va bien jusqu'au moment de l'envoi aux urgences.

 

Pour son départ, pas de répit. L'aide-soignante du jour, stupide jusqu'au bout, n'a même pas cherché dans l'armoire les vêtements préparés et clairement signalés pour qu'elle fasse l'éternel voyage dans une tenue mieux que décente. Et l'équipe venue chercher son corps, dans sa rudesse habituelle, n'a même pas eu la délicatesse de se retirer le temps d'une ultime intimité. Pressés. Pressés de refaire tandem avec la collègue abandonnée à sa charge de travail ? 
Précédé par une aide-soignante qui ouvrait la voie vers l'ascenseur avec des gestes d'indien lancé sur un jeu de pistes, pour escamoter le brancard à la vue des résidents, le corps de ma mère enveloppé dans un drap blanc a disparu soudain à l'angle du couloir.

 

Le personnel soignant est en première ligne sur le terrain pour accompagner la vie quotidienne des personnes âgées. Non seulement, pour la plupart, il n'est pas apte à prendre soin de personnes adultes en difficulté, mais il n'a pas d'empathie, pas de bon sens, il est usé par la fatigue, il travaille dans l'urgence au risque de se blesser comme en témoignent les minerves au cou, les corsets sur les lombaires, les boiteries... Comment assumer l'accompagnement de 28 personnes âgées, dont beaucoup en lourde dépendance, notamment dans les Unités de vie protégée, avec deux personnes seulement ?

Que reste-t-il quand on est dépouillé de tout, de sa vie, de ses habitudes, de ses plaisirs, de sa liberté ? Sinon l'attente d'un sourire, d'un "bonjour !", un regard franc et direct, un encouragement, un compliment, une jolie coiffure, des ongles nets, un vêtement bien choisi, bien rangé dans l'armoire, correctement plié sur l'étagère, une occupation... "Qu'est-ce que je pourrais bien faire pour ne pas m'ennuyer ?" demandait ma mère, alors que sa vue baissait, qu'elle ne pouvait plus lire.

 

Pour accomplir tous les actes de la vie quotidienne il faut un minimum de personnes en chair et en os, en tête et en cœur et non pas un quota ni un pourcentage de titulaire, remplaçant, stagiaire plus ou moins bien formé, interchangeable sans discernement, trop jeune pour comprendre le vécu et le ressenti d'une personne âgée, trop endurci pour savoir réagir au traumatisme qu'est l'entrée dans une Unité pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Les aides-soignants sont laissés à l'abandon, le service est leur territoire, ils y appliquent leurs propres lois. Ils se débrouillent pour accomplir leur tâche pour l'essentiel et tant pis pour le reste. Les familles qui s'impliquent, les soulagent d'une partie de leur travail, ne sont pas à leurs yeux des alliées naturelles mais des empêcheuses de cacher en rond. Le personnel craint les critiques, les résidents ont peur de la maltraitance, les familles rebelles sont minées par les confrontations.

Madame la Maire de Paris, Madame la Ministre de la santé, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés qui parlez en notre nom au sein de l'Assemblée nationale, n'avez-vous pas un père, une mère, à qui vous voulez épargner cette misère?

Le Modern Express menaçait de s'échouer sur la côte landaise. Une opération de remorquage a été tentée. Allez-vous laisser la Direction des établissements et quelques personnes dévouées écoper jusqu'à épuisement ou bien allez- vous entendre enfin toute cette souffrance devenue presque muette, celle des abandonnés, des laissés pour compte ? Les vieux, les vieillards, tous ceux qui les accompagnent, doivent-ils supporter le coût des restrictions budgétaires au-delà du "raisonnable"?
Nec mergitur ? En êtes-vous sûr ?

 

Patricia Duthion est l'auteure de Vieille

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U.V.P. : les mouroirs de la République


C’est un EHPAD de la Ville de Paris, un Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, avec un jardin bien entretenu, de vastes locaux aux couleurs accueillantes où se déroulent parfois des animations, une machine à boissons où se retrouvent les résidents, les familles, mais aussi des patients du cabinet médical, les parents de la halte garderie mitoyenne, ou des policiers faisant leur tournée, c’est un EHPAD comme d’autres, que les résidents dits « classiques » savent apprécier.

Une surdose de médicaments

Derrière cette vitrine présentée comme l’une des meilleures à Paris, il y a les Unités de vie protégée, les UVP, réparties dans certains étages des bâtiments. En général, une personne y entre parce qu’elle a perdu le sens du temps et de l’orientation, les souvenirs immédiats. Un matin, elle se réveille chez elle, le soir elle se couche dans un lieu où elle n’a pas voulu entrer, où elle ne veut pas rester, où elle est enfermée. Désormais elle devra supporter la promiscuité d’inconnus déjà muets et oublier le plaisir de la conversation, là où il n’y a rien à faire, sinon regarder la télévision et arpenter toujours le même couloir, où personne ne sait qui vous êtes ni qui vous avez été, chaque jour un peu plus exclue par la surdité ou la malvoyance, par la solitude et l’ennui, avec la dépression pour seul horizon et l’arsenal médicamenteux pour seul remède. Le médecin généraliste de l’établissement a doublé d’entrée la dose d’antidépresseur mais il ne reconnaît ni le traumatisme subi ni les effets secondaires du médicament. La psychologue suggère à la famille d’espacer les visites, déculpabilisant ainsi ceux qui sont empêchés de venir, mais dès lors votre assiduité et vos questions vous classent dans la catégorie «paranoïaque». Peu après, cette personne fragile que vous avez confiée à l’institution, qui n’a encore perdu ni son bon sens ni son humour, présente un visage de punie avec une coupe de cheveu presque rase, un coquard bleu marine sur le visage, des hématomes sur les bras. Quoiqu’il arrive, on vous répond : « C’est normal, c’est la maladie » ou « je ne sais pas, elle est tombée ».
Finalement, cette frêle petite personne qu’une infirmière traite de «démente » - pour lui remonter le moral sans doute -, habillée comme une pauvresse puisque tout son beau linge a sombré dans les tambours à 40° du sous-sol, les ongles sales trop longs et des poils blancs au menton, prétendument violente à cause d’une bourrade de révolte assénée sur le dos d’une aide- soignante, trouve par les escaliers le chemin du rez-de-chaussée où elle se fait cueillir : évasion ratée. Sanction immédiate : camisole chimique.

Le monde du silence.

Quelque temps plus tard, après la pose de codes sur les portes d’ascenseurs et d’escaliers, une VMC enfin réparée après une canicule sans climatisation mais des chambres toujours mal aérées, la sécurisation des fenêtres après défenestration d’une résidente aveugle, des envois aux urgences de l’hôpital pour hématomes ou ulcère non traité, blessures au crâne, anémie grave ou cheville cassée, avec transport par des ambulanciers pressés qui abandonnent sans ménagement leur paquet non accompagné à son désarroi et son anxiété, des épisodes d’excrément répandu lors de surdose de laxatif, le gavage d’anxiolytiques, des prescriptions de médecin spécialiste non respectées, de rares « ateliers » d’animation infantilisants, les explosions de désespoir de résidents en fauteuil déplacés comme des meubles ou oubliés, les pauses enfin à vue du personnel jusque-là caché, les perfusions pour manque d’hydratation, une période de Noël où les résidents chutent de leur fauteuil les uns après les autres, la réorganisation de la lingerie, l’absence d’hygiène dentaire et les pertes de dentier, d’appareils auditifs ou de lunettes de vue, les faiblesses bronchitiques pour cause de courants d’air, les fils d’alerte non branchés et les touches d'appel non opérantes, des têtes de fauteuil obstinément mal réglées, des périodes d’épuisement ignoré, une amélioration timide dans la qualité des repas, les relations de plus en plus difficiles avec l’équipe soignante,... quelques années plus tard, dans le silence et le vide des couloirs où plus personne ne parle et où quelques uns crient, où certains sont partis un peu trop vite, il y a encore le rêve flou de partir ou mourir.

L’omerta

Pénétrer l’univers des UVP en EHPAD, c’est franchir une limite, c’est voir autrement, observer et s’étonner, chercher à comprendre pour protéger. Les visiteurs épisodiques ne voient que la clarté du lieu, les sourires convenus de l’équipe. Ceux qui viennent tous les jours doivent décrypter une réalité sans en avoir les codes, avant de porter un jugement. On apprend de la bouche même des professionnels qu’ailleurs c’est pire, ce dont on ne doute pas, ou que les UVP ne sont pas adaptées à cet établissement, ce dont on est convaincu.
C’est un système. L’établissement est une entreprise. Le résident entre, paie, disparaît. La direction est fière de sa jolie maison de retraite, dont profitent ceux qui ont choisi d’y venir, qui sont autonomes et qui pourtant s’y ennuient. Le médecin gériatre est dépassé par la tâche à laquelle il se consacre avec dévouement, les médecins généralistes n’ont pas la formation requise ou les moyens pour veiller sur des pathologies lourdes et complexes. Les cadres de santé sont occupés à des tâches administratives. Les résidents des UVP sont soumis au bon vouloir et à l’humeur des équipes tournantes d’aides-soignantes et d’infirmières. Certaines sont patientes, attentives et ne ménagent pas leurs forces dans ce travail physiquement difficile, non valorisé, parfois répugnant, où tout le monde doit faire abstraction de la pudeur et garder la dignité. Il en est d’autres, indifférentes, techniques, autoritaires, sans empathie, qui imposent leur loi corporatiste et qui brandissent le fameux «déni des familles » à toute question toujours vécue comme une inquisition. L’omerta est de rigueur. Les résidents sont trop faibles pour protester. Les familles craignent les mesures de rétorsion. Cependant, les échanges d’information entre les familles apportent un soutien important, et les lettres individuelles ou collectives adressées aux responsables, les « conseils de vie sociale » offrent parfois un semblant de dialogue pour casser cette routine déshumanisante.

Notre avenir à chacun

Direction fantôme, encadrement inexistant, manque de médecins et de kinésithérapeutes, mauvaise organisation des tâches, mécanisation des gestes, erreur dans les transmissions de prise en charge, remplacements trop fréquents (intérimaires, stagiaires) surtout en périodes de vacances scolaires, manque ou vétusté du matériel (fauteuils roulants, ventilateurs, charriots des repas, cuillères, bavoirs...), manque de temps (10 minutes pour le repas d’une personne en incapacité de se nourrir elle-même), manque d’aides-soignants ( 2 pour 19 résidents dont beaucoup en très grande dépendance, pour la toilette, l’habillage, les repas, les changes) et, surtout, manque de formation sur la psychologie et la «bientraitance »(mot qui n’existe pas encore dans le dictionnaire) pour l’ensemble des personnels, alors même qu’une enquête sur les pratiques en EHPAD est réalisée sur la seule base de « l’auto-évaluation »...


« Jamais je n’ai imaginé que je finirai ma vie comme ça » : c’est ce qu’ils ont cru jusqu’au jour où ils se sont vus soumis à l’incompréhension, à la bêtise, à l’indifférence, à la discrète disparition. Ils étaient policière, comédien, secrétaire, couturière, professeur, teinturier, agent immobilier, libraire...
Du jour au lendemain, mourir d’ennui. Personne n’a envie de voir cette misère, c’est bien assez d’en entendre parler. Pas envie d’admettre qu’on peut finir abandonné presque nu sur un lit, dans une muette agonie, loin de la vie, des autres, de tout. Environ 900 000 cas en France de malades Alzheimer ou apparentés, 225 000 nouveaux cas par an. Demain c’est vous, c’est nous.

 

A lire : Vieille de Patricia Duthion

 

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